François de Mazières, député, maire de Versailles et ancien président de la Cité de l’architecture et du Patrimoine, contribue aux Universités de l’architecture 2017 en proposant un chapitre de son dernier ouvrage « Le Grand gâchis culturel », paru en février 2017, avec l’aimable autorisation des éditions Albin Michel.
Olivier Le Naire – Vous parlez souvent de beauté, de goût, d’esthétique à une époque où ces considérations semblent presque accessoires, comparées aux enjeux économiques et sociaux. Selon vous, un élu doit-il être capable de jouer sur ces deux registres ?
François de Mazières – Oui, ou en tout cas il doit avoir le sens de l’esthétique. D’ailleurs, en France, les grands ministres de la Culture étaient des esthètes avant d’être des techniciens. Le beau est lié à la notion d’harmonie, elle-même pouvant être employée aussi bien dans un sens esthétique que dans un sens social, et tout responsable politique souhaite contribuer à l’harmonie au sein de la collectivité qui est sienne, car vivre dans l’harmonie rend heureux et pacifie les rapports humains. Cela pourra sembler vieillot à certains, mais je suis intimement persuadé qu’un élu doit aussi mener ce combat-là. On a beaucoup dit que ces valeurs sont subjectives, mais dans la construction de la ville, les fautes de goût sont parfois tellement évidentes ! Et si l’on veut à tout prix éviter le mot beauté, alors empruntons à François Grether, Grand Prix de l’urbanisme 2012, cette formule que je reprends volontiers à mon compte en tant que maire : « Il faut lutter contre la banalisation des villes. » Banalisation : voilà le terme. On voit bien que, sous l’effet de la loi du marché, nos ensembles urbains et nos campagnes sont de plus en plus envahis par des constructions stéréotypées, sans attrait, sans cohérence. Le goût pour les arts commence par ce que l’on observe au quotidien, et en matière culturelle, l’approche par la ville me semble fondamentale, puisque le premier contact que l’on a avec la notion de beauté ou de laideur, c’est le paysage urbain. A fortiori lorsque nous sommes de plus en plus nombreux à vivre en ville. J’étends cette notion de beauté à la défense du patrimoine dans les zones rurales, à la préservation des villages, des campagnes. Et j’étends la notion de laideur aux lotissements standardisés, aux zones commerciales hideuses et mal pensées construites n’importe où et n’importe comment. Curieusement, le récent ouvrage de Jack Lang intitulé Ouvrons les yeux, qui traite justement de cette question – la beauté de la ville –, est passé inaperçu. Il attaquait en particulier le massacre des entrées de villes. Ce sont ces erreurs, ce laisser-faire et ce laisser-aller qui font perdre leur identité et de leur attractivité à nos lieux de vie, et qui déshumanisent nos existences. J’ajoute qu’il faut protéger la profession d’architecte, car elle est en difficulté au moment même où – quel paradoxe ! – la société porte un intérêt croissant à l’architecture. Il revient aux élus de faire de la résistance et de mener ce combat esthétique.
Main dans la main avec les architectes, justement ?
Bien sûr ! On a tendance à présenter l’architecte comme s’il agissait et décidait seul, mais cela est faux, ou si c’est vrai, alors il a de grandes chances de rater son projet. L’architecte travaille d’abord avec des contraintes, et c’est souvent de ces contraintes que naît la qualité de sa réalisation. Je crois beaucoup au dialogue maître d’ouvrage – maître d’oeuvre. Le maître d’ouvrage public, qui travaille avec des deniers publics, doit avoir une opinion, ou mieux, une vision esthétique. L’exemple du baron Haussmann est éloquent. Son premier projet pour les Halles est entièrement en pierre et cela ne plaît pas du tout à Napoléon III, qui lui impose le verre et le fer. Haussmann se tourne vers Baltard, qui finit par s’exécuter de mauvaise grâce. Et c’est ainsi que Baltard, grâce à la contrainte qui lui a été imposée par l’empereur, réalise une de ses plus belles oeuvres et trouve sa voie sur un terrain qui lui était totalement étranger. Je pourrais aussi citer le cas de Louis XIV. Le Roi-Soleil n’est pas plus doué qu’un autre, mais il a une vision politique et esthétique de l’architecture. Il adore aussi dialoguer avec les artistes, les jardiniers, les bâtisseurs, et c’est la richesse de ce dialogue qui explique pourquoi, trois siècles plus tard, le château de Versailles continue de fasciner le monde. À ma petite échelle, j’essaie, en tant que maire, de m’inspirer de cette vertu de l’échange pour faire évoluer la ville dans le bon sens. Celui de la beauté, de l’art de vivre et du développement durable. Il faut aussi parler avec les architectes du choix des matériaux qu’ils emploient. Sont-ils adaptés au projet ? Répondent-ils à l’histoire du lieu ? Sont-ils beaux et le resteront-ils ? Peuvent-ils améliorer nos vies ? Bien évidemment, il faut laisser à l’architecte toute sa liberté, mais celle-ci se nourrit de la vision de l’élu. Or, malheureusement, la puissance publique a tendance à oublier cette dimension, et les jurys s’arrêtent souvent au seul critère des honoraires de celui qu’ils choisissent. Sans souci esthétique, sans développement harmonieux, sans protection du patrimoine et de l’environnement, sans jardins partagés, donc sans culture au sens large du terme, il n’y a plus de vie et plus de ville !
Mais la plupart des élus n’ont pas la formation nécessaire pour assumer ce rôle. Ils n’ont pas non plus tous la chance de diriger une ville historique et hautement culturelle comme Versailles…
Concernant la formation, beaucoup n’en ont pas bénéficié, c’est vrai, mais le contact étroit, presque sensuel avec leur ville, leur département, leur région ou leur pays, ils l’ont. Ensuite, il faut s’entourer des bons conseillers, des bons adjoints qui connaissent le sujet. L’erreur, c’est de nommer à des postes clés comme l’urbanisme ou la culture des gens incompétents, souvent pour des mauvaises raisons d’équilibres politiques. Là, on a effectivement de grandes chances de se tromper. Naturellement, l’action semble plus facile et plus évidente dans une ville comme Versailles dont le patrimoine exceptionnel pousse à la curiosité artistique. Mais chaque commune a son identité historique ou son originalité propre : une ancienne usine, une grange, un petit château, un lavoir, une maison d’écrivain ou de peintre plus ou moins célèbre, une curiosité, bref, tous ces éléments spécifiques qui forgent un caractère local. On sait combien la campagne de ravalement de Paris lancée par Malraux a eu un impact énorme sur la réappropriation des bâtiments historiques par les habitants. Un maire peut aussi aller voir ce qui se fait ailleurs. J’étais récemment à Amsterdam où, à chaque coin de rue ou de canal, on peut constater une grande vitalité architecturale. Les Pays-Bas ne sont pas si loin et on y apprend beaucoup. Comme on apprend aussi beaucoup en Autriche ou dans les pays nordiques qui sont à la pointe de l’architecture durable. Sans compter toutes ces villes françaises – Lyon et Bordeaux en tête – qui ont fait aboutir des projets très intéressants. Pourquoi ? Parce que dans ces deux cas, la clé du succès – l’envie – est là. Lorsque je présidais la Cité de l’architecture et du patrimoine, nous avions d’ailleurs mis en place des formations pour les élus locaux et demandé à des duos maire-architecte ou maire paysagiste de présenter des exemples de rénovation urbaine réussis. Cela a d’ailleurs débouché sur un cycle de conférences intitulé « Défis de ville » auquel pouvaient assister tous ceux qui le désiraient.
On parle souvent des réalisations de Paris ou des grandes métropoles régionales, mais moins des efforts et des difficultés des plus petites villes pour préserver leur patrimoine…
C’est vrai. Je vous parlais tout à l’heure de Figeac, cette commune du Lot qui a opéré sa renaissance et retrouvé son identité en restaurant entièrement ses monuments, ses façades. Et vous pouvez trouver partout en France des exemples similaires. Et pourtant il nous manque une vision nationale de l’aménagement du territoire dont plus personne, d’ailleurs, ne parle aujourd’hui alors que des régions entières se désertifient. Ce phénomène est récent. Voilà encore vingt ans, nous avions une ambition culturelle partagée entre tous les Français et tous les départements. Or nous sentons bien qu’aujourd’hui, du fait de la crise du patrimoine, ce que l’on appelle la culture traditionnelle est en danger. Tout le monde s’écharpe sur le Grand Paris sans que personne ne s’interroge sur ce qui se passe dans le reste du pays. Et là encore, ce sont notre histoire, notre culture, notre lien social que l’on met en péril. Finalement les capitales de région n’ont pu compter que sur elles-mêmes pour réaliser leur grand Bordeaux, leur grand Lille, leur grand Lyon. Pourquoi pas, me direz-vous, puisque je suis partisan de laisser fleurir les initiatives locales. Seulement il manque à cet élan une approche globale sans laquelle nous risquons de déboucher sur un éclatement du pays, sur le règne du chacun pour soi et de la loi du plus fort. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la France. La diffusion de la culture sur l’ensemble du territoire est un impératif démocratique, sauf à accepter que nous laissions de côté des départements entiers. Juste après guerre, la décentralisation culturelle a été portée par le théâtre, les troupes itinérantes, et c’est à Avignon, non à Paris, que Vilar décide de créer son festival. Il faut absolument renouer avec cette notion d’itinérance, et l’intermittence est le meilleur moyen d’y arriver puisque beaucoup d’artistes sont prêts à aller porter la culture – les pièces de théâtre, les spectacles, les lectures publiques, les concerts – dans les endroits les plus reculés. L’autre chance pour cette reconquête est que notre très riche patrimoine est disséminé partout dans le pays. La Fondation du patrimoine a réalisé un travail remarquable pour faire revivre le petit patrimoine déshérité. Aujourd’hui, les souscriptions marchent très fort. Elles permettent de créer des phénomènes d’adhésion populaire autour de monuments ou de lieux naturels, afin que l’on se réapproprie ces richesses.
Revenons sur la politique de la ville. N’aurait-elle donc servi à rien ?
Elle a connu ses réussites et ses échecs selon les gens qui s’en occupaient. Nous aurions aujourd’hui besoin d’un nouvel Haussmann, d’une très forte personnalité à laquelle on donne du temps, des pouvoirs, qui s’investisse totalement, centralise les débats et tranche. C’est cela plus que l’argent qui nous a manqué jusqu’à présent. Nous voulons à tout prix construire en un claquement de doigts des centaines de milliers de logements. Et pour cela, on exerce une très forte pression sur les élus pour qu’ils obéissent aux oukases de l’État, délivrent des permis à la va vite et surdensifient des quartiers déjà difficiles sans réfléchir à un plan global qui s’inscrive dans l’espace et la durée. Les maires qui s’exécutent le petit doigt sur la couture du pantalon remplissent bien sûr leurs quotas, mais ils risquent de connaître en retour dans leur ville de graves problèmes sociaux à gérer. Des problèmes de violence aussi. Je suis un bâtisseur. Depuis des décennies, Versailles n’avait pas connu autant de constructions. Mais pas question de faire n’importe quoi, comme lorsque le préfet m’invitait à rajouter encore des barres d’immeubles à une cité déjà très dense. Pour éviter de créer un îlot de mal-être, j’ai résisté et décidé de construire à la place de ces nouvelles HLM des jardins partagés. Résultat : là où l’on prenait le risque de créer un ghetto, les gens vivent mieux et jardinent le soir ou le week-end, ce qui crée du lien social. Il ne s’agit évidemment pas de s’opposer à la création de logements sociaux, mais de réfléchir avant à la manière dont on s’y prend. Les préfets n’ont pas la tâche facile, mais ils doivent aussi faire confiance aux élus, qui connaissent mieux la réalité du terrain.
Versailles s’est mise au zéro phyto il y a près de dix ans et vous-même défendez un urbanisme et une architecture durables. Un peu curieux pour une ville réputée très conservatrice…
D’abord il faut toujours dépasser les clichés. Ensuite ce combat contre les pesticides, nous le devons à une directrice des parcs et jardins très dynamique qui a fait de Versailles, la ville de Le Nôtre et de l’École nationale du paysage, l’une des cités pionnières dans ce domaine. Aujourd’hui, nous n’employons plus de désherbant chimique y compris dans les cimetières, qui sont les lieux les plus difficiles à entretenir. C’est cette conception de la ville que je défends. En ce qui concerne l’urbanisme durable, j’ai eu la chance, je vous l’ai dit, d’être nommé en 2004 à la tête de la Cité de l’architecture et du patrimoine. À l’époque, en tant qu’élu local, je connaissais bien le terrain mais assez mal les enjeux architecturaux ou environnementaux. Comme dans ce nouvel établissement public qui venait de naître tout était à inventer, il a fallu faire vivre ce lieu et lui donner un sens. J’ai alors décidé de créer un club de mécènes et un restaurant, tous deux avec une vue extraordinaire sur Paris et sur la tour Eiffel, afin que l’endroit donne envie et attire du monde. Dans le cadre d’un mécénat, la patronne de Vitra France m’a fourni ensuite du très beau mobilier. Mais surtout, j’échange régulièrement avec les professionnels du bâtiment, les architectes, les paysagistes, et à force de rencontrer du monde, de dialoguer, je sens bien qu’est en train d’émerger un sujet majeur : celui de l’architecture durable et de la ville écologique.
Du coup, je programme deux premières expositions à la Cité – en 2009 « Habiter écologique », puis en 2011 « La ville fertile » –, pour en finir avec le combat entre architectes et paysagistes. Et nous assistons à ce moment-là à une révolution des mentalités. À l’époque, les architectes s’opposaient encore à l’écologie car ils trouvaient les contraintes réglementaires trop importantes. Or nos expositions montraient que le développement durable suppose des règles adaptées au climat et à la situation locaux, et qu’on ne pouvait donc avoir les mêmes réglementations dans le Nord ou dans le Sud, par exemple. On y rappelait aussi que la France, dès les années 1970, avait été au départ de la réflexion sur la ville écologique, et puis que nous avions perdu cette avance au profit des Allemands qui ont prouvé alors tout ce que peuvent apporter le low tech et le high tech lorsqu’on les marie. Cette exposition ouvrait un chemin que désormais toutes les villes ou presque tentent de suivre. Et, oui, cette expérience m’a beaucoup inspiré en tant que maire. Elle m’a définitivement convaincu que la défense de la culture doit s’entendre au sens très large. Il faut la voir en grand.
C’est à cette époque qu’émerge aussi le projet du Grand Paris, justement, qui lui aussi est l’occasion de penser le développement urbain au XXIe siècle. Selon vous, ce projet est-il vraiment à la hauteur de ses objectifs ?
Oui et non. Le Grand Paris, je viens de le dire, a eu pour premier mérite de mettre officiellement sur la table les enjeux du développement durable en matière d’urbanisme, et à tête de la Cité, j’ai été aux premières loges pour assister à ce processus. Le lundi 17 septembre 2007, Nicolas Sarkozy doit inaugurer la nouvelle Cité de l’architecture et du patrimoine. Et lorsque son conseiller culturel, Éric Garandeau, que je connais bien et avec qui j’ai souvent travaillé, m’adresse le samedi précédent le projet de discours du président, je propose d’y ajouter une annonce : celle d’un concours international d’architectes pour imaginer l’avenir de ce Grand Paris dont on parle. Le dimanche, cette idée est acceptée et le lundi, elle est donc annoncée. Un an et demi plus tard, en avril 2009, une exposition, là encore inaugurée par le président de la République, reprend ces projets. Et c’est là que naissent quelques idées fortes, notamment les cercles concentriques autour de la capitale pour desservir les banlieues entre elles sans passer par la capitale. Antoine Grumbach propose, lui, son fameux axe Le Havre-Paris. Le boulevard Saint-Michel qui continue jusqu’à la mer : enfin du rêve, de l’aménagement du territoire et une vision ! 70% des transports doivent aussi s’effectuer de banlieue à banlieue avec le métro du Grand Paris, dont le président annonce la construction. Et dans tous ces projets, on retrouvait donc cette préoccupation constante du développement durable. C’est à ce moment-là que l’on est passé de la logique d’un Grand Paris politique à celle d’un Grand Paris écologique et urbain en phase avec les défis du monde moderne. Sauf qu’ensuite, avec son projet de métropole, la nouvelle majorité l’a ramené à des histoires politiciennes. La métropole ne sert qu’à rajouter des strates, des conflits de personnes et de compétences avec la région. Il faut absolument revenir sur cette idée qui n’a aucun sens. La question des voies sur berges fermées par Anne Hidalgo sans concertation met aussi, d’une certaine manière, l’idée du Grand Paris en suspens tant que son coeur est fermé à la circulation. La ville du futur, belle, humaine et durable reste donc encore à construire.
Oui mais comment, lorsqu’on voit que ces enjeux sont si complexes, surtout en période de restrictions budgétaires ?
Il ne faut pas hésiter à casser les codes. Comme je vous l’ai dit, la plus belle réhabilitation patrimoniale de ces dernières décennies faite à Versailles est celle de l’ancien hôpital royal Richaud. Pour mener à bien cette opération, nous avons accepté un projet mixte combinant des logements privés de luxe avec des logements sociaux, un espace culturel, une crèche, des boutiques, en imposant en revanche que l’ancienne chapelle désaffectée et les trois jardins du site soient rendus publics. Et grâce au financement tiré de la vente des appartements, l’opération de réhabilitation de ce monument historique a pu aboutir. Cette notion de greffe de l’architecture contemporaine et du patrimoine historique défendue par Jean-Michel Wilmotte est particulièrement importante aujourd’hui. Beaucoup de villes, en France, ont réalisé ces dernières années, notamment depuis la décentralisation, des progrès extraordinaires dans l’amélioration de leur patrimoine. La réhabilitation du centre historique des quais de Bordeaux par Michel Corajoud et la rénovation du vieux Lyon viennent immédiatement à l’esprit, bien sûr, mais les exemples abondent. D’ailleurs le ministère de la Culture a lancé voilà quelques années un concours permettant de distinguer les jeunes agences à fort potentiel, les « AJAP ». J’ai abondamment eu recours, à Versailles, à ce vivier de jeunes architectes et paysagistes prometteurs, en les faisant participer systématiquement aux concours d’architecture de la ville. Quelques unes de ces agences ont été lauréates. Il faut donner leur chance aux jeunes agences sur des projets de petite et moyenne taille. Pour les collectivités, c’est généralement un pari gagnant car ces architectes en début de carrière s’investissent énormément pour faire leurs preuves, et l’on est souvent récompensé de cette prise de risque. Pour les chantiers plus importants, en revanche, il est souvent préférable d’avoir recours à des agences confirmées qui peuvent toujours être associées à de jeunes talents. L’écrivain Octavio Paz affirmait que « l’architecture est le témoin incorruptible de l’histoire ».
Pour que celle-ci soit aussi le témoin de notre avenir, il faut que les élus s’impliquent.
Extrait de « LE GRAND GACHIS CULTUREL » – chapitre 8 – livre de François de Mazières – entretien avec Olivier Le Naire – publié chez Albin Michel, février 2017.