Le traité antique « Dix livres sur l’architecture » de Vitruve (Marcus Vitruvius Pollo, IIème siècle AJC environ, traduit par Claude Perrault en 1 673) est l’appui des théories sur l’architecture depuis la Renaissance (avec un débat sur le style au XIXème siècle).
« Cette science s’acquiert par la pratique et par la théorie. »
L’architecte Vitruve liste les connaissances encyclopédiques théoriques que l’architecte doit acquérir : Lettres ; dessin ; géométrie ; optique ; arithmétique ; histoire ; philosophie ; musique ; médecine ; jurisprudence ; astrologie (astronomie).
« L’architecture est enrichie de la connaissance de tant de diverses choses. »
Les savoirs requis sont immuables.
« Ainsi, l’architecte doit être réputé en savoir assez s’il est médiocrement instruit dans chacun des arts qui sont nécessaires pour l’architecture, afin que, s’il faut en juger et les examiner, il n’ait pas la honte de demeurer court. »
La formation continue participe des préceptes du théoricien, en actualisant les connaissances générales indispensables de l’architecte.
« L’architecture consiste en cinq choses, savoir : l’ordonnance ( ) ; la disposition ( ) ; (la) proportion ; la bienséance et la distribution ( ). »
« La disposition est l’arrangement convenable de toutes les parties, en sorte qu’elles soient placées selon la qualité de chacune. »
« Les représentations » ou « les idées de la disposition » sont l’Esquisse.
Les cinq principes fondamentaux se traduisent dans l’Esquisse qui synthétise les idées du projet d’architecture.
« Toutes ces constructions doivent être faites de manière que la solidité, l’utilité et la beauté s’y rencontrent. »
Rendre l’Esquisse à l’architecte, esquisse de concours ou de maîtrise d’oeuvre, (sans : Bet, spécialiste, et Bim outil numérique), serait remettre l’architecture dans la main de l’architecte.
Gisèle Ducasse – Architecte DPLG en libéral.